30 janvier 2024

Michel Ducas - mducas@medialo.ca

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©Médialo-Michel Ducas - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Cette jeune patineuse artistique a pu faire montre de son savoir-faire au cours de cette 39e finale régionale centralisée des Jeux du Québec, à Amos.

C’est en ces termes concis et enthousiastes que le maire d’Amos, Sébastien D’Astous, a clos officiellement la 39e finale régionale centralisée des Jeux du Québec, qui se sont tenus le week-end dernier, à Amos.  Une finale qui s’est terminée comme elle a commencé, dans l’allégresse et la bonne humeur.  1000 athlètes, des entraîneurs, des parents, des accompagnateurs, plus de 300 bénévoles.  Un bilan à la fois mémorable et étourdissant. 

Une quinzaine de disciplines sportives étaient au programme, dont certaines en démonstration, comme le futsal et le sauvetage aquatique.  Dans ce dernier cas, il n’existe qu’un seul club dans la région, le Club Dam’eauclès, de Val-d’Or.  On a donc tenu une compétition de niveau provincial pour faire connaître cette discipline. 

Si, pour certains athlètes, ces finales régionales sont le point d’orgue d’une carrière sportive, pour d’autres, c’est un tremplin pour mener cette carrière plus loin.  En ski de fond, par exemple, certains coureurs pouvaient se qualifier pour la finale provinciale, à Sherbrooke, si leurs temps étaient suffisants.   

Parlant de qualifications, on a eu droit à des scènes un peu particulières lors de la compétition d’haltérophilie.  Sachant qu’il y aurait des officiels qualifiés présents, certains athlètes qui ont passé l’âge de participer aux Jeux du Québec ont profité de l’occasion pour essayer d’accomplir des standards provinciaux et nationaux.  C’est le cas notamment de la conjointe du député Sébastien Lemire, Émilie Auclair, et aussi de Robin Baron-Morasse.  Le colosse de 6 pieds, 5 pouces et plus de 300 lbs en a mis plein la vue aux jeunes haltérophiles présents (et à ce journaliste aussi) en soulevant 135 kg à l’arraché.  

La beauté du sport 

Des expériences comme celles-là, il y en a eu par centaines au cours de la fin de semaine.  Chaque athlète qui s’est présenté sur l’un ou l’autre des plateaux était déjà un gagnant, aux yeux du président du Comité organisateur, François Sills.  « De beaux grands sourires, des jeunes qui repartent avec des médailles, d’autres qui se préparent pour aller à la finale provinciale, à Sherbrooke.  On est contents, on a fait notre travail, on espère en développer quelques-uns qui iront plus loin dans le sport, et on espère que les autres deviendront de bons citoyens. » 

C’est un leitmotiv qui, d’ailleurs, n’a pas quitté François Sills depuis qu’il a accepté la présidence du comité organisateur.  « Si on parle aux gens de mon âge, qui ont vécu les Jeux du Québec, ce sont des souvenirs que l’on garde, des gens que l’on rencontre, des gens comme nous qui ont des passions. » 

M. Sills, d’ailleurs, n’en revient toujours pas de voir la mobilisation du milieu amossois pour la tenue de cette finale.  « Amos, c’est incroyable.  Il y a un lien particulier entre la ville d’Amos et le Centre de services scolaire (Harricana).  On travaille tous pour les jeunes.  Se greffent à ça un paquet de bénévoles, on a toujours un support incroyable. » 

Direction Témiscamingue 

Le président du comité régional des Jeux du Québec, Luc Lavoie, est aussi de cet avis.  Tout en rappelant que l’Abitibi-Témiscamingue est la seule des 18 régions à présenter une finale régionale centralisée, il a salué le travail des bénévoles, et aussi celui des athlètes.  « Merci d’être aussi inspirants, leur a-t-il lancé.  Vous êtes des modèles à suivre pour les plus jeunes qui sont ici, qui vont vouloir faire comme vous.  Ça contribue à faire rayonner le sport, merci à vous pour cela. » 

C’est Ville-Marie qui accueillera la prochaine finale régionale centralisée.  Il s’agira d’une édition bien spéciale, puisque ce sera la 40e.  Le défi est donc lancé aux gens du Témiscamingue.  Le maire de Ville-Marie, Martin Lefebvre, était d’ailleurs présent vendredi dernier, aux cérémonies d’ouverture.